Marc Benioff, PDG de Salesforce, a vivement critiqué Copilot, l’outil d’intelligence artificielle de Microsoft, le qualifiant de décevant et inefficace. Il a comparé cet assistant à Clippy, l’ancien assistant de Microsoft Office, affirmant que Copilot ne répond pas aux attentes des utilisateurs en matière de productivité et d’efficacité.
Des critiques basées sur l’efficacité réelle de l’outil
Lors d’une récente conférence, Benioff a exprimé ses doutes sur l’utilité de Copilot dans les environnements professionnels. Il a déclaré qu’il n’avait encore rencontré aucune entreprise ayant eu une expérience « transformationnelle » avec cet outil, remettant en question la promesse de Microsoft d’augmenter la productivité grâce à Copilot. Benioff est allé jusqu’à dire que Microsoft aurait manqué de compréhension sur ce que devrait réellement être un assistant intelligent capable de soutenir les opérations critiques des entreprises modernes.
Adoption limitée selon une étude
Un rapport de Gartner corrobore ces affirmations. Sur 132 leaders informatiques ayant testé Copilot, seulement 6 % prévoient d’adopter cet outil à grande échelle. Les principales préoccupations tournent autour de la sécurité des données et du manque de contrôle sur les accès et permissions, ce qui a retardé l’adoption massive de Copilot.
La vision de Salesforce pour l’IA
Marc Benioff propose une autre vision de l’intelligence artificielle en entreprise. Pour lui, l’IA doit analyser des données et fournir des résultats stratégiques dans les domaines clés tels que les ventes, le service client, le marketing et le commerce. Contrairement à Microsoft, Salesforce conçoit des outils d’IA qui offrent des gains réels en termes de performance et de prise de décision.
Réaction de Microsoft et retours mitigés
Malgré ces critiques, Microsoft défend son produit. Jared Spataro, vice-président de Microsoft, affirme que le nombre d’abonnements à Copilot a doublé, notamment parmi les grandes entreprises. Toutefois, certains responsables d’entreprises ayant déployé Copilot signalent que l’outil ne justifie pas toujours le coût supplémentaire et que son adoption reste mitigée.
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