Ces actions, bien qu’intentionnées pour lutter contre la désinformation, ont suscité des critiques massives. Nick Clegg a reconnu que des utilisateurs innocents avaient été pénalisés par des erreurs de modération, ce qui va à l’encontre de la mission déclarée de Meta : favoriser une communication ouverte et équitable.
Pour remédier à ces erreurs, Meta explore des solutions hybrides. L’entreprise envisage de renforcer la présence humaine dans les processus de modération afin d’apporter une compréhension plus nuancée des contenus. Nick Clegg a également souligné que les règles internes de modération étaient en constante évolution, qualifiées de « document vivant » prêt à s’adapter aux besoins changeants des utilisateurs.
À une époque où les réseaux sociaux façonnent le débat public, Meta se trouve à un tournant critique. L’avenir de sa modération définira non seulement l’expérience des utilisateurs, mais aussi l’impact de ces plateformes sur les sociétés à travers le monde.